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Les attentats anarchistes à Paris.

En même temps que la propagation de l'idée anarchiste dans les foules, les années 1892 - 1894 voient apparaître une vague d'attentats parisiens Paris.

Cela amène le vote de lois contre le terrorisme.

A la suite de l'attentat contre Sadi Carnot, certains syndicats ayant pris une tournure politique anarchique, ces lois portèrent atteinte, sans discrimination, à la presse et à tous les syndicats. Aucune distinction n'est faite les anarchistes et les socialistes, aussi socialistes et radicaux les baptisent-ils "lois scélérates".

Chronologie.

1892.

 

- Ravachol fait sauter le restaurant Véry.
 

François Koënigstein Ravachol.

Arrêté, la Cour d'assises de la Loire le condamne à être guillotiné. A l'énoncé du verdict il clame "Vive l'Anarchie !". Le 11 juillet, à Montbrison, alors dans sa trente-troisième année, c'est en chantant qu'il monte sur l'échafaud :

"Si tu veux être heureux, nom de dieu !
Pends ton propriétaire,
Coupe les curés en deux, nom de dieu !
Fous les églises par terre.. "

Le couperet interrompt ses derniers mots "Vive la rév…"

- 8.11 : Commissariat de Police.

1893.

- Auguste Vaillant lance une bombe à la Chambre des Députés.
Reconstitution alors parue dans le journal "Le petit parisien".
 

Arrêté avec vingt autres personnes, il avoue, condamné à mort, également âgé de trente trois ans, il est guillotiné le 5 février 1894.


1894.

 

- Emile Henry, sympathisant anarchiste - "le Saint Just de l'anarchie" - après plusieurs attentes, fait sauter le café Terminus à la gare Saint Lazare.
Arrêté, il comparaît le 27 avril devant la Cour d'Assises de la Seine, ses répliques sont cinglantes.
 
Agé de 21 ans il est guillotiné le 21 mai 1894.

 

- Pour venger Vaillant dont la grâce présidentielle fut refusée, le 24 juin 1894, à Lyon, lors d'un défilé, Sante Géronimo Caserio, anarchiste italien, poignarde mortellement le président Sadi Carnot.
Il ne cherche à s'enfuir mais court autour de la voiture en criant "Vive l'anarchie."
Comparaissant les 2 et 3 août devant la Cour d'Assises du Rhône, le 16 suivant, toujours à Lyon, il est guillotiné devant la prison Saint Paul.
Première de couverture du "Petit journal" du 2 juillet 1894.
 

Jusqu'en 1913 l'on retrouve les manifestations des anarchistes : en 1910, exécution de Liabeuf, puis en 1912 - 1913, extermination de la bande à Bonnot.

 

 

 
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