1898.
Dreyfus, Zola et "J'accuse",
Fachoda
13
janvier.
- l'Aurore
du "J'accuse" de Zola.
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Le
journal l'Aurore de ce 13 janvier 1898,
et en 1902, l'autoportrait d'Emile Zola
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Sous
la forme d'une lettre ouverte au président de la
République qu'est Félix Faure, Emile Zola
attaque nommément l'institutions, les généraux,
officiers responsables
, de cette erreur judiciaire
qui a entraîné procès et condamnation
de Dreyfus, les experts coupables de "rapports mensongers
et frauduleux", mettant ainsi en cause les bureaux
de l'armée coupables d'une campagne de presse mensongère,
les deux conseils de guerre dont l'un condamne Dreyfus sur
la foi d'une pièce restée secrète,
alors que le second acquitte sciemment un coupable.
Il proclame
en fait le début l'innocence de Dreyfus : Jules
Guesde commente alors : "C'est
le plus grand acte révolutionnaire du siècle."
10
juillet.
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L'expédition "Congo-Nil" du
capitaine Marchand s'installe à Fachoda. |
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31
août.
- Alors
que Dreyfus est toujours déporté à
l'Ile du diable, que Zola s'est exilé en Angleterre
,
avouant avoir menti, emprisonné, le colonel Henry
se pend.
4
novembre.
- Evacuation
de Fachoda. Arrivé le 19 septembre à
la tête d'un détachement de l'armée
anglo-égyptienne, le général Kitchener
réclame le départ des français. Devant
le refus les relations entres les deux puissances coloniales
se tendent, à Paris et à Londres la confrontation
provoque une hystérie nationaliste ; craignant une
guerre possible le gouvernement français décide
d'en évacuer ses troupes.
C'est
la première des crises internationales qui conduiront
à la "Grande guerre".
Et
pendant ce temps là
- Auteur
dramatique français, Edmond Eugène Alexis
Rostand publie "Cyrano de Bergerac.",
comédie en cinq actes et en vers.
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