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1905.

Réhabilitation de Dreyfus,
service militaire personnel, égal et obligatoire,
séparation des Eglises et de l'Etat,

18 janvier.

- Conséquence de "l'affaire des fiches", Emile Combes, président du Conseil, démissionne.

9 mars.

- Baudoin, procureur général, rend un rapport de 800 pages en lequel il réclame la cassation sans renvoi, fustige l'armée, amorce un dessaisissement de la justice militaire…, mais il faut attendre le 12 juillet 1906 pour que la Cour de cassation, toutes chambres réunies, annule sans renvoi le jugement rendu à Rennes en 1899 et prononce "l'Arrêt de réhabilitation du capitaine Dreyfus."
 
Aux Invalides, à droite Alfred Dreyfus réhabilité,
au centre, le capitaine Targe, enquêteur et découvreur des nombreux faux.

21 mars.

- Préparée par le général André, la loi impose le service militaire personnel, égal et obligatoire, abaisse sa durée à deux ans, introduit la notion de sursis du service militaire.

31 mars.

- A Tanger, l'empereur Guillaume II d'Allemagne s'oppose à la pénétration française au Maroc.

16 juin.

- La Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, communément désignée sous le sigle P.L.M., inaugure la Paris - Nice.

9 décembre.

- Vote de la loi sur la séparation des Eglises et de l'Etat. "La République Française assure la liberté de conscience et ne subventionne, ni ne salarie aucun culte. Les biens des congrégations seront, après inventaire, dévolus à de nouvelles associations cultuelles."
  Caricature parue dans "Le Rire" du 20 mai 1905.

Et pendant ce temps là…

- Pour lever des fonds en faveur de "l'Action française" devenue l'organe de presse du mouvement, Charles Mauras fonde la "Ligue d'Action Française".

 

 

 
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