La construction.

Ayant présidé la construction du fort du Saint Eynard, les études commencées à la fin de 1872, approuvées l'année suivante, se concluent par l'approbation du projet définitif et par le "Comité des fortifications" en octobre 1874.

Cette période permet de négocier l'achat des terrains d'une superficie de 274 410 m², et en juin de cette même année les travaux débutent.

Organisant et gérant sa garnison, ses dotations…, ce dossier vous propose les principales planches, plans, dessins, croquis, états…, d'alors.

Conformément au décret du 10 Août 1853, les zones de servitude s'appliquent dans trois zones commençant toutes aux fortifications et s'étendant respectivement sur des distances de 250 m. - 487 m. - 584 m. pour les postes, et de 974 m. pour les places.

[ Cliquer sur les planches pour les agrandir ]

Cette planche précise la disposition générale concave du forts,
la délimitation de la zone unique des servitudes,
indique la direction des tirs, les "points à battre",
à l'Est les huit emplacement des batteries complémentaires.
De même en direction Nord - ouest le chemin de secours,
puis en direction de la "Croix du St Eynard", le poste optique.

Zone comprise entre 0 et 250 m. à partir du poste : il ne peut être réalisé aucun chemin, aucune levée ni exhaussement de terrain, aucune exploitation, aucune construction au-dessus du sol, aucun dépôt de matériaux.

Zone comprise entre 250 et 487 m. : aucune construction en maçonnerie ou pisé, mais autorisation d'élever des constructions en bois qui devront être détruites en cas de conflit et ce, sans indemnité.

Zone comprise entre 487 et 584 ou 974 m. : autorisation peut être accordée pour élever des constructions quelconques, mais en cas de guerre, démolitions qui seraient jugées nécessaires, sans indemnité pour les propriétaires.

En 1875, la direction du "Génie militaire" de la Pace de Grenoble dresse l'Etat estimatif
des dépenses à engager pour construire le fort du Saint Eynard.

Plan des ouvrages.

Plan des maçonneries.

Plan des fondations.

Plan des bâtiments.

Elévations de la porte d'entrée, de secours,
des latrines de la troupe, des officiers,
des coffres de contrescarpe des saillants n° 1 & 2.

Plan de l'éclairage du magasin à poudre - caverne.

Ainsi, de manière synthétique peut-on résumer - valeur 1875 - les "Chiffres" quant à sa construction :

De 1892 à 1903, le 4ème Génie de Grenoble et le colonel Maurice François Allotte de la Fuÿe 1844 à 1939 - "Technicien de l'arme du génie" - correspondant de l'Institut, deux fois lauréat…, réalisent depuis un ballon captif des séries de photographies du Fort du St Eynard.

1892 - 4ème Génie de Grenoble - Gonflement et essais de ballons.

Depuis le ballon, le bâtiment des officiers.

Garnison, approvisionnements, dotations…

Dotation en personnels et équipements.

Dotation en armements et munitions.

Etabli en date du 9 février 1879, ce document renseigne sur les capacités des magasins
à poudres de cinq premiers forts de la Place de Grenoble,
précisant en Nota qu'à cette date, si certains sont déjà occupés par les services
de l'Artillerie, aucun n'est encore équipé de paratonnerre.

Approvisionnements.

Toujours pour les cinq premiers forts de la Place de Grenoble, établi en date du
29 octobre 1881 par les "Subsistances militaires", ce tableau permet d'appréhender en quantités totales, individuelles, masses…, les nécessaires approvisionnements pour six mois de la garnison à effectif complet de 421 hommes du Saint Eynard.